La Poste : Grève nationale des PIC jeudi 12 décembre

Grève nationale des PIC jeudi 12 décembre

Les syndicats CGT, FO, CFDT, SUD appellent les salariés des PIC à la grève le jeudi 12 décembre contre la politique de casse du réseau de traitement qui multiplie les fermetures de centres et de PIC et menace la suppression de plus de 2000 emplois nationalement. A chaque fois ce sont des agents confrontés aux mutations forcées et pour les centres récupérant l’activité, un surcroît de travail sans effectifs supplémentaires.

Les fermetures, déjà effectives, en cours ou annoncées, de l'ensemble des ex- CTC de la banlieue parisienne, réalisées avec de plus en plus de brutalité, comme dernièrement à Pontoise ou Bobigny, ne peuvent que renforcer nos craintes et nos interrogations sur l'avenir réservé à toutes les PIC.

Pour ne pas connaitre le sort dramatique des collègues confrontés aux fermetures, aux reclassements impossibles, il est important que cette journée de grève soit la plus massive possible !

Jeudi 12, la grève aussi à la SNCF !

Les cheminots sont appelés à faire grève contre la réforme ferroviaire. Cet appel est lancé dans l'unité (CGT, SUD-Rail et UNSA). Les cheminots ont une bonne raison de se battre : la réforme ferroviaire préparée par leur dirigeant Pépy et le gouvernement. Cette réforme poursuit un double objectif : avancer vers la privatisation des chemins de fer, et faire travailler les cheminots plus dur et plus longtemps. Ils veulent éclater la SNCF en 3 entreprises différentes.

Il y aurait d'un côté « SNCF Réseau » (ex-RFF) avec les 50 000 cheminots de

l'aiguillage et de l'entretien des voies, qui regrouperait les activités non-rentables et les 34 milliards d'€ de dette (censés être remboursés à coup de suppressions de postes !). C'est donc un tiers des cheminots qui seraient expulsés de la SNCF, avec toutes les conséquences que l'on peut imaginer sur la survie du Statut et de la Caisse de Prévoyance... Quant à la deuxième entreprise (« SNCF Mobilités »), elle regrouperait les 100 000 cheminots restants (commerciaux, conducteurs, contrôleurs...), et serait consacrée aux activités rentables. La 3e entreprise garderait le nom « SNCF », et servirait seulement à extraire quelques milliers de cadres de la SNCF pour les mettre dans une maison-mère, au-dessus des 2 filiales.

Alors, postiers et cheminots... à quand le tous ensemble contre toutes ces attaques contre le service public et les statuts ?

(Cet article a été distribué dans le bulletin PIC Madrillet)