« Le pacte de responsabilité » : 30 Milliards d'€ de cadeaux aux patrons, La liquidation de la sécu et pas un seul emploi de plus !

Le patronat voit ses revendications exaucées lorsque François Hollande détaille son fameux « pacte de responsabilité ».

Attaque contre la sécurité sociale :

Hollande veut supprimer d’ici 2017 les cotisations payées par les entreprises pour la CAF (branche de la sécurité sociale qui paie les allocations familiales). Seuls les établissements publics, comme l’hôpital, continueront à payer ces cotisations (5 milliards d’€), alors que les cliniques privées seront exonérées pour grossir leurs profits ! C'est un vol patronal de 30 milliards d’euros pris sur nos salaires. Ce ne sera pas le dernier : le patronat veut s’exonérer de toute la protection sociale, dont l'assurance maladie.

L’austérité à tout va !

Ce cadeau sera compensé par des économies sur les dépenses de l’État, des collectivités locales et de la Sécurité sociale. Une baisse sur trois ans de 50 milliards d’euros est prévue, venant s’ajouter aux 15 milliards décidés pour 2014. C'est nous qui paieront la note, par la poursuite de la destruction des services publics et une baisse massive des prestations sociales. L’hôpital public et son personnel seront particulièrement touchés. Ayrault, a expliqué que « l’on pouvait y faire beaucoup d’économies » !

Une politique qui a fait ses preuves...

En échange, Hollande a demandé au patronat des «contreparties claires, précises, mesurables et vérifiables», sans les contraindre : rien n’obligera le patronat à cesser les licenciements et à embaucher !

30 ans de cette politique inefficace a un résultat : 5 millions de chômeurs. Il faut au contraire mettre fin aux exonérations de cotisations sociales, réduire le temps de travail, interdire les licenciements.

Pour une opposition unitaire, claire et cohérente

Le « dialogue social » aimé par les directions syndicales est un piège. Le MEDEF décide de tout et le gouvernement s’apprête à légiférer par ordonnances. La mobilisation est urgente, aucune « contrepartie » n'est négociable face à la liquidation de la Sécu. Une opposition unitaire à la gauche de ce gouvernement est urgente ! Claire et cohérente : elle ne peut, par exemple, pas s'allier avec le PS pour gérer les municipalités avec lui. Il faut choisir la rupture pour imposer des mesures d’urgence.

Cette opposition de gauche doit se faire d'abord dans la rue pour faire reculer ce gouvernement et abattre l’austérité gouvernementale made in MEDEF.

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