RYTHMES SCOLAIRES : C'est encore pire que prévu !


 

La réforme des rythmes scolaires est mise en place à cette rentrée par 20% des communes. Le fiasco est visible. Déjà l’an dernier, la majorité des personnels de l’éducation, dénonçait cette réforme. Ils la dénoncent encore ces jours ci, lors de la grève et des manifestations du 14 novembre dernier.
Elle dégrade les conditions d’apprentissage des enfants
Elle dégrade les conditions de travail des personnels. La journée scolaire n’est écourtée que d'une demi-heure. Par contre, la semaine est alourdie d’une matinée supplémentaire. Bien souvent la pause de midi est allongée. Pendant ce temps les activités pédagogiques complémentaires (APC)se mettent en place. l'encadrement de ces animations se dégrade. Il peut monter à 18 enfants par adulte pour les plus grands. Le contenu de ces activités est déterminé dans chaque commune. Ainsi Les communes riches pourront proposer des activités sportives ou culturelles tandis que les communes moins riches se contenteront parfois de garder les enfants dans la cour. Les conséquences de cette réforme sont multiples :
- Pour les enfants : De mauvaises conditions d’accueil liées aux manque d'adultes et des inégalités territoriales. Dans certains cas (et peut-être partout ensuite), les activités seront même payantes, comme à Brignoles, où la mairie demande 240€ par an !
- Pour les animateurs : c’est une dégradation des conditions de travail avec plus d’enfants à leur charge, c'est la précarité des emplois proposés.
Les plannings de travail des autres agents sont aussi touchées par cette réforme : Pour les agents territoriaux, les enfants occupant les locaux le mercredi matin, le temps habituellement réservé au grand ménage des classes disparaît.
- Pour les enseignants : l’allongement de la pause méridienne augmente le temps passé sur le lieu de travail. la matinée de travail supplémentaire engendre des frais et de la fatigue supplémentaires sans compensation. La fragmentation territoriale de l'école se poursuit, préparant la casse de leur statut.

 

 

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