Réunion Publique du NPA Jeudi 1er octobre à 20h à Rouen

En Grèce ou ailleurs : refusons de payer la crise des capitalistes !

Dimanche 20 septembre, Syriza, le parti d'Alexis Tsipras a remporté les élections grecques avec 32 % des voix. En coalition avec les « Grecs indépendants », un parti de droite nationaliste, il va poursuivre sa politique main dans la main avec l'Union européenne (UE), la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI).

Un plan d'austérité sans précédent

En janvier dernier, la victoire de Syriza avait incarné l'espoir des classes populaires qui n'en pouvaient plus des sacrifices au nom de la crise et des exigences de l'Eurozone. Le 5 juillet, la population a voté à 61 % contre de nouvelles mesures d'austérité. Une semaine après, Tsipras capitulait, en signant un troisième « mémorandum ».

Cet accord prévoir notamment une augmentation de la TVA, même sur la nourriture. C'est pourtant l'impôt le plus injuste : tout le monde, riche ou pauvre paie la même taxe. Les salariés voient l'âge de la retraite passer de 63 à 67 ans... Alors que les licenciements seront désormais pratiquement libres dans les entreprises privées et vont se multiplier dans la fonction publique. Ceux et celles qui garderont leur emploi devront accepter les baisses de salaires et la dégradation de leurs conditions de travail.

En France, certains nous font croire que nous payons pour la dette grecque : c'est faux ! Tout l'argent dégagé par ce bradage des services publics ira directement dans les coffres des banques françaises ou allemandes auprès de qui l'État grec est endetté. Les responsables, ce sont les capitalistes, qu'ils soient à Athènes, à Paris, à Berlin ou à Bruxelles. 

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