Réunion du NPA Jeunes à la Maison de l'Université 11 février à 17h30

De la Tunisie à l'Egypte en passant par la Syrie et le Yémen, le printemps arabe avait soulevé un immense espoir...

 

Aujourd'hui les forces réactionnaires ont repris le dessus, l'intervention américaine a fait exploser l'Irak au profit d'une coalition d'intégristes et d'anciens généraux de Saddam Hussein qui a pris pour nom Etat islamique. Pour résister à l'une des plus profondes révolution auto-organisée de la région, le dictateur syrien bombarde son peuple, soumet son pays à l'Iran et la Russie, et fait monter une coalition intégriste qui justifie toutes les interventions impérialistes. Nous récoltons par le terrorisme les fruits de ces politiques.

 

Les frontières issues du partage colonial craquent de toutes parts, le prix du pétrole s'effondre, des millions de personnes doivent fuir la guerre et l'intégrisme. L'Iran, réintroduit dans le jeu régional après l'accord sur le nucléaire, et l'Arabie saoudite s'affrontent en manipulant l'affrontement sunnite chiite, le tout alimenté par les ventes d'arme de la France et des USA. Le gouvernement israélien est le plus à droite jamais connu.

Pourtant les résistances continuent à exister… Le peuple kurde à Kobané ou contre les islamo-libéraux (en économie seulement) turcs d'Erdogan. Les mobilisations "contre ceux qui nous volent au nom de la religion" du sud irakien. Le peuple de Beyrouth qui descend dans la rue contre la corruption et les ordures qui s'entassent. Une résistance syrienne, marginalisée entre la dictature et Daesh, mais qui mérite tout notre soutien. Les mobilisations syndicales en Iran. Sans parler de Bahreïn ou de l'Arabie saoudite…

 

Les bombardements continus des forces occidentales n’aident en rien la situation au Moyen-Orient. En plus de coûter des milliards d’euros, ces frappes offrent des arguments de poids à Daesh pour son recrutement. La politique du gouvernement de répondre par la violence à la violence se fait ressentir dans sa politique interne avec une répression de l’opposition toujours plus violente depuis la mise en place de l’état d’urgence. Avec cet outil de répression empêchant toute contestation, le gouvernement se permet de nous priver de nos libertés les plus fondamentales, tout en continuant à servir la cause du patronat.

 

Hollande côtoie les plus grands dictateurs du Moyen-Orient afin de vendre des armes et de faire valoir les intérêts de la classe dominante. La lutte doit être organisée avec les opprimés et la jeunesse. Nous pouvons changer les choses en agissant. Mobilisons-nous afin de contrer la politique répressive du gouvernement !

Venez en discuter avec les militantEs du NPA :

Réunion-débat jeudi 11 février à 17h30

à la Maison de l'Université

 

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