Marine Le Pen ne voit rien à redire aux cadeaux patronaux de Hollande

Depuis plus de trente ans les gouvernements successifs pensent comme les patrons : le « coût du travail » serait un frein à l'embauche. D’où les exonérations de cotisations sociales accordés au patronat : près de 30 milliards par an depuis des années. Un manque à gagner pour la Sécurité Sociale compensé en partie par le budget de l’État (nos impôts). En clair on fait les poches des salariés, des familles, des retraités, pour financer les cadeaux faits aux capitalistes grands et petits. 

Marine le Pen et le Front National n’ont pas un mot pour critiquer ce hold-up permanent. Quand Hollande promet de nouveaux cadeaux au patronat,  Marine le Pen ne fustige pas le coût exorbitant de l’assistanat dont bénéficient les entreprises, sans aucun effet notable sur l’emploi. Elle dégage en touche  et qualifié de « mesurettes » les nouvelles annonces de cadeaux aux patrons.

Pouvoir d’achat

Un vrai  casse tête pour le FN

Marine Le Pen et le Front National se disent les plus ardents défenseurs du pouvoir d’achat. Pure démagogie. 

Il ne réclame pas l’augmentation du Smic : En effet, bien qu’ils essaient de le cacher, ils se refusent à toute mesure qui écorcherait un tant soit peu le pouvoir ou les profits des patrons. 

Alors comment augmenter le pouvoir d’achat sans que cela coûte un centime aux patrons ? On trouve la solution sur le site du Front National : « moduler l’impôt sur les sociétés pour inciter les entreprises à adopter une politique salariale plus généreuse ». En clair de nouveaux cadeaux aux patrons en espérant qu’ils se montrent d’eux-mêmes généreux avec leurs salariés. Qui peut croire une telle fable ?