Edito du comité Rouen - ville : QUIMPER : déroute du gouvernement

La colère bretonne est devenue un symbole : rien ne va plus pour François Hollande et son gouvernement. Leur politique d’austérité est soumise aux exigences du patronat et des banques. Cela dresse toute la société contre lui.

Mensonges et soumission

L’agriculture, la pêche, l’élevage industriels détruisent l’environnement, les ressources naturelles et les emplois. Au nom du profit les patrons se livrent à la plus farouche concurrence pour baisser nos salaires et maintenir les prix agricoles au plus bas !

Seuls les actionnaires s’engraissent alors que des milliers de salariés et de paysans sont abandonnés à leur sort !

Hollande prétend inverser la courbe du chômage alors que les chiffres ne cessent de monter ! Le nombre de plans de licenciements a explosé depuis le 1er juillet et l'application de la loi de « sécurisation de l’emploi ».

Faible devant les patrons et les riches, il attaque les travailleurs et les classes populaires. Il agresse les plus faibles : les Roms, les immigrés. En expulsant les jeunes scolarisés (Léonarda et Khatchik par exemple), il trompe son monde en cherchant des boucs émissaires.

Patronat, UMP et FN à la manoeuvre

Depuis l’arrivée de la gauche libérale au pouvoir il est difficile de construire des mobilisations, une opposition de gauche, ouvrière et populaire, à ce gouvernement. Cela laisse le terrain au MEDEF, à L’UMP. Ceux-là cherchent à détourner le mécontentement à leur profit. Ils se livrent à toutes les démagogies contre le gouvernement. Ils portent pourtant une bonne part de responsabilité dans la crise bretonne et dans la situation dramatique que connaît une bonne partie du monde du travail dans tout le pays. Ils nous dupent. Le FN est en embuscade alors que son projet politique veut aussi nous diviser. Ils ne méritent aucune confiance.

Tous ensemble contre les responsables de la crise

C’est bien plus qu’ « un changement de cap » qui est nécessaire. La réponse ne peut venir que de nous-même : les travailleurs, les paysans, les artisans et la jeunesse. Les manifestants bretons portent le bonnet rouge des révoltes paysannes contre la monarchie absolue. Aujourd’hui, une nouvelle aristocratie financière se nourrit des subventions et exonérations fiscales de l’État. Elle explose la dette publique dont et encaisse les intérêts pendant que l’Etat nous la fait payer par les augmentations de TVA et des impôts les plus injustes.

Nous qui vivons de notre travail sans exploiter personne, sommes confrontés aux mêmes ennemis : les multinationales, les capitalistes du transport, de l’agro-alimentaire ou des grandes chaînes de distribution et le gouvernement à leur service. C’est toute cette machine oppressante qu'il faut détruire pour interdire les licenciements, répartir le travail entre tous sans diminution des salaires. Pour annuler le fardeau de la dette, imposons une autre fiscalité qui fasse payer les riches et le capital. Nous devons organiser la production en fonction des besoins de la population et dans le respect de l’environnement.

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